Lundi 18 janvier, plus d’une vingtaine de placiers se sont installés dans la salle de conférence de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Rhône, pour échanger autour des règles d’hygiène pour les professionnels des métiers de bouche sur les marchés.

Après une rapide présentation de l’ADPM (Association pour le développement et la promotion des marchés), Arielle Uchéda, directrice de l’association laisse la parole aux intervenants.

Les réglementations en matière d’hygiène sur les marchés

C’est Jean Claude DAUDY, responsable technique au Laboratoire d’Hygiène Lyonnais  qui a pris la parole en premier, pour expliquer aux participants les principales bases réglementaires que doivent appliquer tous les commerçants non sédentaires qui vendent des denrées alimentaires : traçabilité des produits, transport des denrées, application du guide des bonnes pratiques d’hygiène …

Puis il est revenu plus en détail sur les règles d’hygiène pour les bouchers et les charcutiers, avec l’appui de Denis MOSNIER, boucher en Bio sur les marchés.

C’est ensuite Anis GHARBI, fromager, qui a pris la parole au nom de la Fédération des Fromagers de France pour donner des exemples concrets de bonnes et de mauvaises pratiques en matière d’hygiène pour les crémiers-fromagers sur les marchés. Par exemple, chaque fromage doit être filmé individuellement, ils ne doivent pas reposer sur de la paille fraiche, du bois ou à même une nappe, etc….

Michel MARMOND, directeur de Rôti Matin et rôtisseur sur les marchés depuis plusieurs années, est intervenu à son tour afin d’expliquer aux placiers les règles de maintien de la chaine du froid et du chaud auxquels sont soumis les rôtisseurs et de présenter les équipements qu’ils doivent avoir sur les marchés pour respecter ces règles d’hygiène.

Enfin, L’ADPM a évoqué les particularités liées au métier de poissonnier sur les marchés, grâce aux réponses d’Emmanuel LECOZ, chargé de mission à l’Union nationale de la poissonnerie française qui n’a malheureusement pas pu être présent ce jour là.

Riche en questions et en échanges entre les participants et les intervenants, cette matinée s’est achevée autour d’un buffet où le placiers ont pu discuter de leurs métiers et des différentes problématiques qu’ils rencontrent sur leurs marchés.

Retour d’expérience et détection des faux billets

En début d’après midi, un temps d’échanges plus formel a permis de revenir sur la loi Pinel du 18 juin 2014 et ses conséquences pratiques sur les successions de place demarchés. Les placiers ont pu alors partager leurs expériences et poser leurs questions à Arielle Uchéda, directrice de l’ADPM.

Pour terminer la journée, un animateur de la Banque de France est venu expliquer aux 23 participants comment reconnaitre les faux billets. Après avoir donné quelques éléments sur la durée de vie d’un billet de banque ou encore le nombre de faux-billets en circulation, place à la pratique. Billets de banque en main, chacun a pu apprendre à détecter les propriétés uniques à un vrai billet grâce à la méthode TRI (toucher, regarder, incliner).

Après cette manipulation, l’animateur à distribué, pour quelques minutes, de faux-billets et tous les participants se sont alors rapidement aperçus que les billets donnés n’étaient que de pâles copies.